Le groupe folklorique est jeune, puisque sa moyenne d’âge se situe aux alentours de 25 ans. Toute cette grande famille est réunie autour d’une passion commune qu’est la danse traditionnelle, et la défense d’un patrimoine culturel important.
Nos spectacles
En fonction du calendrier et des disponibilités, 8 à 30 exécutants répondent aux besoins des organisateurs. Avec plus de 50 danses à notre répertoire, nous pouvons assurer les manifestations les plus diverses :
- spectacles de 2 heures en continu ou fractionné à la demande,
- animation de rues,
- défilés de fêtes locales, scolaires ou sportives,
- animation de mariages, banquets, congrès, réceptions,
- rassemblements en tous genres, populaires ou privés.
Le spectacle peut être aussi accompagné de présentations diverses (région, costumes, danses, groupe…) et suivi, selon souhait des organisateurs, d’une animation avec le public. Le groupe propose aussi des animations de rues : les danseurs interprètent alors des danses de défilés et danses diverses dans des places improvisées sur un parcours en ville.
Le groupe fournit sa sonorisation à la demande. La musique traditionnelle jouée en spectacle n’entraîne aucun versement de droit d’auteur. Ses airs, tombés dans le domaine public, ne sont pas protégés par la SACEM. Notre spectacle est complet et le claquement martelé et vif de nos sabots vous laissera une souvenir agréable de notre groupe.
Nos danses
En Rouergue, la Bourrée à 3 temps est reine. Au début dansée uniquement par les garçons, elle se danse aujourd’hui par couples et prend souvent la forme d’un jeu de séduction. C’est une danse souple, rythmée mais qui ne perd rien de son charme, grâce à ses multiples figures très élégantes. Et il serait impossible de toutes les répertorier.
Les danseurs se tiennent sans raideur, les bras levés au niveau du visage tandis que les filles donnent du mouvement à leurs jupes. Le frappé du talon pour marquer la mesure (de surcroît en sabots) reste encore un élément des plus attrayants. Mais la complicité reste de mise entre les deux partenaires : jeux de regards, attitudes…
Toutes les danses trouvent une origine ou une histoire dans un aspect de la vie quotidienne des paysans. Et bien souvent, des accessoires viennent agrémenter la beauté des danses. De nombreuses danses de notre répertoire sont aussi des pas importés, au cours des voyages et incursions d’étrangers : polkas, scottishs, et autres mazurkas…
Nos costumes
Les costumes que nous portons sont ceux des paysans : un costume simple, rustique mais adapté aux travaux des champs. Nous avons plusieurs costumes : celui d’hiver pour les travaux, celui du dimanche, et celui d’été.
Le paysan d’autrefois avait bien compris qu’une franche simplicité vaut mieux qu’un tarabiscotage mal agencé. L’habit qui va bien est celui qui s’adapte parfaitement au corps qui le porte, avec ampleur. La simplicité est le premier devoir de la pauvreté, et les rouergats de ce temps-là étaient pauvres parmi les pauvres, mais par dessus tout, aimaient avoir des habits colorés.
Le chapitre de la chaussure est commun à l’homme et à la femme sous la forme du sabot qui caractérisait les paysans.
Sabots de hêtre ou surtout de noyer, ils étaient l’objet de toute une industrie. Plus tard, on les munit d’une bride de cuir large « bato » ou étroite « batou » pour les sabots de femme. Reconnaissons que s’il y a « des chaussures plus commodes, il n’y en a pas de plus saines ni d’un plus bas prix. »
Nous ajouterons que nos bourrées ne prennent toute leur résonance qu’accompagnées du claquement vif et martelé des « esclops ».
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Nos musiques
Les airs, chantés ou joués, disent toujours la vie de chez nous ou l’amour du pays. Les gens y parlent d’eux même, de leurs travers, de leurs vertus, de leur société…
Et les musiques ne prennent leur couleur véritable que joués à l’accordéon, la vielle à roue et la cabrette, souvent accompagnée des grelots attachés à la cheville.