Nos instruments

La cabrette

La cabrette se compose de trois parties principales :

un soufflet attaché à la taille et relié par un embout à

– un sac de cabrette (ou une outre) en cuir recouvert généralement de velours (la robe) ou à l’extrémité supérieure vient s’emboîter

– le pied : la partie sonore la plus importante.C’est la longueur du pied de cabrette qui va lui donner sa tonalité.

C’est un instrument qui a surtout régné dans le département de l’Aveyron et du Cantal. Il fait partie de la famille des cornemuses.

Son nom vient de son outre (ou sac) qui est fabriquée en peau de chèvre et émet un son vif et un peu aigu rappelant l’appel perçant d’un cabris.

La vieille à roue

La vielle est un instrument dont les cordes sont frottées par une roue mue par une manivelle. Connue en France dès le Xème siècle, elle a parcouru l’Europe où ses sons râpeux ont accompagné, tour à tour, musiques d’église, des campagnes et de la cour.

Une vielle pèse environ 3kg. On utilise pour sa fabrication plusieurs essences de bois :
– l’érable,
– le noyer,
– le sycomore,
– le sapin (l’épicéa spruce, un sapin très fin),
– la palissandre,
– l’acajou,
– l’ébène,
– le buis,
– le poirier,
– et aussi de la nacre et de pivoine.

Le réglage doit être précis et soigneux car il est imprévisible et souvent capricieux. Il réagit au moindre écart de température et au taux d’humidité de l’air. Son jeu est un savant équilibre entre la mélodie par les chanterelles, le détaché subtil et les bourdons.

« On ne dompte jamais la vielle, on l’apprivoise » – Gaston Rivière
L’instrument s’approche à la fois du violon par ses cordes et du piano par ses touches inversées.

L’accordéon

L’accordéon chromatique permet de solutionner l’obstacle du diatonique, et de « jouer » dans toutes les tonalités ; de plus les basses sont plus « complètes » et harmoniques surtout, lorsqu’il s’agit d’accompagner une chanteuse ou un chanteur.

Le principe de l’accordéon est basé sur celui de la voix humaine, soit 3 éléments :
– l’arrivée d’air,
– aspiration,
– le soufflet jouant le rôle des poumons,
– et le système sonore que sont les cordes vocales.

L’accordéon diatonique (principe du tiré/poussé, c’est-à-dire deux notes par bouton) limite la liberté harmonique, car il n’y a qu’une, deux ou trois tonalités liées aux accords. Un diatonique actuel à trois rangées permet 5 tonalités (en principe 3 majeures et 2 mineures).

Cet instrument figure dans la plupart des musiques traditionnelles. Qu’ils soient diatoniques, chromatiques, en bois ou en matière « plus moderne », à boutons ou à touches, les accordéons sont omniprésents.